Nouvelle obligation déclarative et propriétaires de biens immobiliers

06/03/2023
Le contrôle fiscal peut concerner toute entreprise ou particulier et aboutir à un redressement. Nous vous assistons dès la vérification de comptabilité jusqu’au contentieux, pour négocier avec l’administration et défendre vos intérêts devant les juridictions.
L'ESFP est une procédure par laquelle l'administration fiscale vérifie la cohérence entre vos revenus déclarés et votre train de vie. Vous êtes informé officiellement par un avis de vérification.
Toute personne physique dont les revenus et le train de vie sont soumis à un contrôle de cohérence par l'administration fiscale.
L'ESFP est encadré par des garanties spécifiques pour protéger vos droits, notamment :
Sans accompagnement, un ESFP peut entraîner un redressement lourd, des majorations (10 % à 80 %) et des intérêts de retard. À titre d'exemple, en 2022, les montants mis en recouvrement après contrôle fiscal ont atteint 14,6 milliards d'euros, et en 2024, ils ont dépassé les 16 milliards d'euros, soulignant l'importance de se préparer.
Nous vous accompagnons dès le début du contrôle :
La vérification de comptabilité est un contrôle sur place effectué par l'administration fiscale pour s'assurer que les écritures comptables d'une entreprise sont régulières, sincères et justifient les déclarations fiscales déposées.
Principalement les entreprises soumises à une obligation comptable :
Elle ne s'applique pas aux revenus sans obligation comptable (ex: revenus fonciers).
Des irrégularités peuvent entraîner :
Le vérificateur doit respecter les droits du contribuable, et un manquement de l'administration peut annuler la procédure. Sans conseil, vous risquez des rectifications coûteuses et des pénalités (jusqu'à 80 %). Les pénalités peuvent aller de 10% pour une erreur simple à 80% en cas de manquement délibéré ou de fraude. L'intérêt de retard est de 0,20% par mois.
Nous vous accompagnons durant toutes les étapes :
La négociation avec l'administration fiscale vise à trouver une solution amiable en cas de contrôle, de redressement ou de difficulté déclarative. Elle peut prendre la forme de discussions pour réduire un rehaussement, de demandes de remise gracieuse de pénalités, d'aménagement des délais de paiement, ou de conclusion d'une transaction.
Toute personne ou entreprise confrontée à un litige fiscal et souhaitant une résolution amiable.
Une négociation bien menée permet de :
Une négociation mal préparée peut aboutir à des engagements défavorables.
Nous vous accompagnons dans toutes les étapes :
L'administration fiscale peut adresser des demandes d'information ou de renseignement pour obtenir des précisions sur des éléments déclarés ou des opérations réalisées, souvent avant un contrôle approfondi. Ces demandes peuvent concerner l'origine de revenus, la nature d'une dépense, etc.
Toute personne ou entreprise recevant une demande de précision de la part de l'administration fiscale.
Une réponse incomplète, tardive ou imprécise peut entraîner des conséquences lourdes, comme la mise en œuvre de procédures plus contraignantes (vérification de comptabilité, ESFP) ou une taxation d'office. En 2023, près d'un million de contrôles sur pièces de l'impôt sur le revenu ont été opérés, soit une augmentation de 37% par rapport à l'année précédente, ce qui souligne la fréquence de ces demandes.
Nous vous assistons dès la réception d'une demande :
Lorsque l'administration fiscale soupçonne une fraude, elle peut, sous certaines conditions, procéder à des visites et saisies (documents, fichiers informatiques, etc.), y compris dans des lieux privés. Ces opérations sont strictement encadrées :
Toute personne ou entreprise suspectée de fraude fiscale et faisant l'objet d'une enquête.
Ces opérations portent atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles, d'où leur réglementation stricte. Le non-respect des règles peut entraîner la nullité de la procédure. Mal encadrées, elles peuvent aboutir à des redressements massifs et des poursuites pénales. Le coût de la fraude fiscale est estimé entre 60 et 80 milliards d'euros par an en France, ce qui justifie la rigueur de ces procédures.
Nous intervenons immédiatement pour :
La réclamation contentieuse est une procédure formelle permettant de contester une imposition (erreur de calcul, oubli d'exonération, appréciation incorrecte). Elle peut concerner l'IS, la TVA, la CET, l'IR, etc. Le délai est généralement de deux ans à compter de la mise en recouvrement ou du paiement.
Toute personne ou entreprise souhaitant contester une imposition.
C'est une voie officielle pour faire valoir vos droits. Il est crucial de respecter les délais pour que la demande soit recevable. Des points de vigilance spécifiques existent, notamment pour la CVAE.
Nous vous assistons dans la préparation et le dépôt de votre réclamation, en veillant au respect des délais et des formes pour maximiser vos chances de succès.
Le Tribunal Administratif est la première instance de la juridiction administrative compétente pour les litiges fiscaux. Après une réclamation contentieuse rejetée (totalement ou partiellement) ou restée sans réponse pendant plus de 6 mois, vous pouvez déposer une requête devant le TA. La procédure inclut le dépôt de mémoires, une audience et la possibilité d'appel.
Toute personne ou entreprise dont la réclamation contentieuse a été rejetée par l'administration fiscale.
Le recours au TA est une étape essentielle pour contester une décision fiscale défavorable. Une procédure bien menée est cruciale pour défendre vos intérêts et obtenir l'annulation ou la réduction de l'imposition contestée.
Nous vous accompagnons à chaque étape :
Le Tribunal Judiciaire est compétent pour certains litiges fiscaux, notamment ceux relatifs aux droits d'enregistrement, à l'IFI, ou aux impôts directs locaux (taxe foncière, taxe d'habitation). La procédure implique une assignation, le dépôt de conclusions, une audience et la possibilité d'appel.
Toute personne ou entreprise dont le litige fiscal relève de la compétence du Tribunal Judiciaire.
Comme pour le TA, le recours au TJ est fondamental pour contester une imposition. La spécificité de la procédure judiciaire nécessite une expertise particulière pour défendre efficacement vos droits.
Nous vous assistons à chaque étape :
Le pourvoi en cassation est un recours extraordinaire exercé devant la Cour de cassation (pour les décisions du TJ) ou le Conseil d'État (pour les décisions du TA). Il ne porte pas sur les faits, mais uniquement sur l'application du droit par les juges du fond. Il vise à vérifier si la décision attaquée est conforme aux règles de droit.
Toute personne ou entreprise souhaitant contester une décision rendue en appel par une cour administrative d'appel ou une cour d'appel judiciaire, sur des questions de droit.
Le pourvoi en cassation est le dernier niveau de recours. Il permet d'obtenir une uniformité de l'interprétation du droit. Une décision favorable en cassation peut entraîner le renvoi de l'affaire devant une autre cour d'appel pour un nouveau jugement sur les faits, ou une annulation définitive de la décision contestée.
Nous vous accompagnons dans cette procédure complexe :
Le contrôle fiscal sur pièces est une procédure de vérification menée par l'administration fiscale depuis ses bureaux, sans se déplacer chez le contribuable. Il consiste à examiner les déclarations, les documents et les informations que vous avez transmis (déclarations de revenus, déclarations de TVA, etc.) et à les confronter avec les informations dont dispose l'administration (informations bancaires, informations de tiers, etc.).
Tous les contribuables, particuliers et entreprises, peuvent faire l'objet d'un contrôle fiscal sur pièces. C'est la forme de contrôle la plus courante.
Même si ce contrôle est moins intrusif qu'un ESFP ou une vérification de comptabilité, il peut aboutir à des redressements fiscaux si des anomalies sont détectées. Il est crucial de répondre de manière précise et justifiée aux demandes de l'administration pour éviter que le contrôle ne se transforme en une procédure plus lourde. Une bonne préparation et une compréhension des attentes de l'administration sont essentielles.
Nous vous assistons dans l'analyse des demandes de l'administration, la préparation des réponses et la fourniture des justificatifs nécessaires. Notre objectif est de sécuriser votre situation et de limiter les risques de redressement dès cette première étape du contrôle.
On distingue la vérification de comptabilité (sur place, en entreprise), l’examen de comptabilité (à distance, par envoi des fichiers dématérialisés – FEC), et l’ESFP (Examen contradictoire de la situation fiscale personnelle) pour les particuliers. Chaque procédure suit un calendrier et des droits spécifiques (charte du contribuable vérifié).
En principe, le délai de reprise est de 3 ans (année N + 3). Il est porté à 10 ans en cas d’activité occulte, et à 6 ans pour les droits d’enregistrement ou l’IFI. Ces délais imposent une vigilance particulière sur l’archivage et la documentation des opérations.
Oui. Le contribuable peut présenter des observations écrites, demander une réunion contradictoire et saisir l’interlocuteur départemental en cas de désaccord. Dans certaines situations, une transaction fiscale est possible pour réduire les pénalités (jusqu’à 40 % en cas de bonne foi reconnue).
Le contribuable peut :
Les rappels d’impôts sont assortis d’intérêts de retard (0,20 % par mois, soit 2,4 % par an) et de majorations :
Une bonne préparation passe par :
En cas de contrôle, la réactivité et l’accompagnement par un avocat fiscaliste augmentent considérablement les chances de succès.
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